La constitution

À l'issue de la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen, un État dans lequel les libertés des personnes et la séparation des pouvoirs publics ne sont pas assurées n'est pas un État de droit. Ce qui se traduit par constitution d'une norme supérieure régissant le mécanisme des chaines publiques et incarnant la sûreté des gouvernés.
La constitution départ la pyramide des normes établies par Hans Kelsen, se trouve au degré supra-législative. Elle organise les pouvoirs publics avec leur séparation du principe de la séparation des pouvoirs à Baron De La Brede ''Montesquieu'' de son oeuvre de "L'esprit des lois''.
Elle est dite souple lorsqu'elle peut être révisée à l'instar des lois ordinaires ou souple quand sa révision nécessite une procédure solennelle spéciale.
Au Mali, le pouvoir de révision de la constitution est remis à l'autorité du pouvoir constituant dérivé désigné par la constitution elle-même. Ainsi à l'initiative de toute nouvelle constitution, à son établissement, le pouvoir constituant originaire en est l'autorité habilitée.
Au sujet de la révision de la constitution, les autorités compétentes demeurent le Parlement et l'Exécutif. Mais eu égard à certaines conditions préventives, la révision de la constitution devient alors temporairement irréalisable. Aux termes de l'article 118 de la constitution du 25 février 1992, des limites matérielles et temporelles se posent quand il y'a atteinte à l'intégrité du territoire national, au cours de l'intérim ou application des dispositions de son article 50. Du cadre matériel, nulle révision de constitution ne doit porter atteinte à la forme républicaine, laïque et multipartiste du pays.

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